COLLOQUES, JOURNÉES D'ÉTUDES, CONGRÈS
dans cette rubriques une sélections des colloques qui concernent plus particulièrement l'Association pour la Fondation Henri Ey et le Crehey
Participation de P. Belzeaux au Colloque annuel de l’ASM13 (7 Juin 2019) à l’invitation de Bernard Odier sur le thème de « Les psychoses fonctionnelles, devenir fou et ne pas le rester ». P. Belzeaux a été honoré d’en faire l’introduction. Les orateurs prestigieux se sont succédés de Richard Rechman à Paul Bercherie avec Christophe Chapirot, W. Kapsambellis, Christophe Dejour, Bruno Rebillaud, Pierre Hum, Luc Fauchier, les psychologues et équipes de soins du XIII° arrondissement pour relater des prises en charge et des cas concrets en les mettant en rapport avec les grands textes de la clinique d’Henri Ey à Benedetti.
Colloque organisé par Hugues Collin au CSH Bélair de Charleville Mézières en fév 2013 "Chronique des accompagnants" (voir le sommaire de nos interventions)
Conférence de notre ami Humberto Casarotti "La desorganizacion del cuerpo psiquico: objecto de la psyquiatria" Dimanche 12 mai 2002
JOURNEES D ' ETUDES Salle de conférence de l'association
         AQNDC 92 bis Bd du Montparnasse 75014 Paris   SAMEDI 6 avril  9h30 -12h30 : La psychiatrie médico-légale,
         de l'expertise à la question des soins des malades
         dangereux. Table ronde autour de: Evry ARCHER, Michel DUBEC, Jacques
         FEILLARD, Christian KOTTLER 14h30 18h: Quel hôpital psychiatrique aujourd'hui
         ? Table ronde autour de :Nicolas DISSEZ, Didier GOASGUEN,
         Claude JEANGIRARD, Jean-Pierre RUMEN. DIMANCHE 7 avril 9h30 -12h30: Le démantèlement de la
         clinique. Table ronde autour de :Marcel CZERMAK, Werner REIN,
         Jean-Jacques TYSZLER, Hughes ZYSMAN 14h30 -18h :Destruction de la psychiatrie, disparition du
         citoyen ? Table ronde autour de : Marcel CZERMAK., Dominique
         DESANTI , Hélène L'HEUILLET, Charles MELMAN,
         Denis SALAS.     L'hygiénisme prophylactique ambiant
         réalise une promotion : pivotant de la psychiatrie
         à la santé mentale, les psychiatres seront
         dorénavant des santémentalistes par
         décret. Nul n'ignore cependant &endash; et les praticiens,
         comme les politiques sont bien placés pour le savoir
         &endash; qu'il est rare que l'on puisse atteindre
         soi-même cette bonne santé, publique au
         demeurant, que l'on ne cesse de prôner pour son
         prochain. Serait-ce par contrainte psychologique ou par
         corps. On s'étonnera qu'une lettre de mission,
         qualifiant leurs tâches par anticipation,
         dépossède les praticiens de leurs
         responsabilités légitimes, et mandate &endash;
         pour faire passer la pilule &endash; certains de leurs
         collègues. Ils en seront assurément
         remerciés, cependant que passera à la trappe
         ce qui est notoire : que la psychiatrie dans son long effort
         tâtonnant d'élaboration est d'abord
         fabriquée et définie par les psychiatres,
         même si certains cèdent sur leur discipline
         pour placer des écrans entre leurs malades et
         eux-mêmes. Oserait-on dire à un savant ce qu'est sa
         mathématique, quand la charge de son écriture
         et des problèmes qui en découlent, lui revient
         ? On sait le prix que certains payèrent. On peut rêver à des magiciens qui, devant
         les graves difficultés ambiantes, lèveraient
         nos hypothèques par la simple vertu de leur
         idéologie et de la place d'où ils hypnotisent.
         On sait qu'il n'en est rien. Mais il n'est pas sur que le
         baquet de Mesmer ait fait son temps. Destruction de la psychiatrie : une clinique et des
         praticiens en voie de disparition, comme tous le
         reconnaissent, substitués par les normes d'un
         pseudo-savoir statistiquement préétabli qui
         laisserait accroire que nous tenons le bon bout pour peu que
         la longe ne soit pas trop courte. Une science, légitime, bafouée par une
         économie à laquelle elle s'est soumise pour
         obtenir fonds et reconnaissance. Et, du coup, en
         régression spirituelle. Une psychanalyse affrontée à des
         exigences évaluatives dont les critères,
         externes à son champ, ne peuvent que la
         discréditer en même temps que le lieu
         même d'où ces critères s'originent :
         celui de la névrose contemporaine, serait-elle celle
         de l'action publique. Une république doit quand même
         répondre à cette petite demande : veut-elle
         des citoyens dignes de ce nom et aptes à
         répondre de leurs actes, ou des clones
         consensuellement normés et dispensés de
         l'autorité comme de la responsabilité de ce
         qu'ils effectuent ? On peut toujours rêver à des
         français sages, épargnés par les
         toxiques, la délinquance et les malheurs conjugaux ou
         économiques, bons fils et bons pères,
         travailleurs pacifiques de leur trente-cinq heures, et enfin
         étrangers à toute peine, mis à l'abri
         de l'atmosphère déflagrante croissante,
         à quoi nul droit ne peut répondre. La
         réponse nous est connue et datée, celle de
         toutes les illusions, à savoir : la religion ou la
         botte. Cependant que la question est ailleurs,
         masquée sous les oripeaux d'une éthique, soit
         disant nouvelle, qui renverrait la peine légitime des
         hommes au vestiaire d'un « combat d'arrière
         garde » voire d'une ringardise hilarante. Nous avons
         beaucoup appris des jeunes gardes, qu'elles soient brunes,
         rouges ou de quelque autre couleur : elles ont toujours
         suivi les vieux renards. Evoquera-t-on, pour les plus charpentés, la
         lente érosion morale entraînée par
         l'abdication progressive des principes, devant des pouvoirs
         qui ne seraient soucieux que d'un « Bien » dont
         personne, à ce jour, ne peut aisément donner
         la définition. Sauf à opérer du lieu de
         la perversion : révéler à l'autre ce
         que serait sa vérité supposée, tout en
         s'alimentant de son angoisse. Comment alors, lutter contre
         les addictions, seraient-elles médicamenteuses avec
         Autorisation de Mise sur le Marché ? Marcel Czermak Post Scriptum : quelques amis d'autres disciplines
         nous font remarquer que ce que nous écrivons de notre
         propre lucarne vaut tout autant pour eux-mêmes. Ils
         nous confirment ainsi que c'est bien comme missionnaires de
         la médecine que nous sommes placés.
   
 
       
   
          
   
       
          
   
Les Neurosciences et la Conscience à l'honneur sous la présidence du prix Nobel de medecine G. Edelman à l'invitation du Pr Begon de la Faculté de médecine Poitiers (biophysique) secrétaire scientifique du Programme
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          sous la Présidence d'honneur du Professeur Gerald Edelman, Prix Nobel de médecine organisé par : L'Académie Européenne interdisciplinaire des sciences 
 Conservatoire National des Arts et Métiers CNAM - Paris (nombre de places limité à 800) 
 Programme, Information, Inscriptions : PubliHelp 12 rue Caillaux 75013 Paris Tel : 01 44 06 07 08 E-mail : conference@publihelp.fr Argument du Colloque  | 
   
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          Mise au point des connaissances 
 La connaissance anatomique et biologique des processus de la pensée a bénéficié de deux révolutions : la révolution des sciences cognitives inspirée de l'informatique (algorithmes, mémoires, computation) et la révolution neurobiologique (sélection de groupes neuronaux, interconnexions, neuromédiateurs, représentations psychoneurobiologiques). L'actualisation et la synthèse de ces connaissances est l'objet du présent congrès. La participation des Pères-fondateurs des neurosciences : G Edelman, J Delacour, W Singer, M Jouvet, J Vincent, est à ce titre un signal fort. L'exposé inaugural du Professeur G Edelman éclaire la thématique des débats : « De la Dynamique du cerveau à la Conscience ; Comment la matière devient Imagination ». L'esprit repose sur la matérialité du cerveau, en tant que système neurobiologique au remodelage dynamique. La Conscience est un état mental qui intègre, avec intentionnalité, l'ici et le maintenant d'une situation, et le vécu intime associé. La neurobiologie explique, de la même façon, pensées objectives et subjectives. Toute représentation psychologique a un équivalent neurobiologique. Ces fondements de la Conscience font l'objet de la 2ème session. Les 3ème et 4ème sessions abordent les modifications cliniques de la Conscience et leurs traitements. Les altérations neurologiques ont une valeur heuristique. S'agissant de la psychiatrie et de la psychanalyse, les neurosciences en relancent l'intérêt, en donnant à la psyché un substrat neurobiologique que Freud, lui- même, avait postulé. On conçoit alors qu'au-delà de leur action sur les récepteurs, les psychotropes ont un effet sur les représentations mentales. La 5ème session est celle des synthèses, avec les théories neuropsychologiques. Le philosophe est là pour la critique épistémologique. La dernière session imagine ce que sera une Conscience artificielle. Unité ou pluralité de la Conscience sont le sujet du débat final. Mais bien d'autres thèmes seront abordés : Le sommeil paradoxal et le rêve, le remodelage dynamique de la mémoire, l' imagerie cérébrale de la cognition, le renouveau conceptuel de la Psychose. Les Neurosciences sont la clé des processus d'apprentissage, des comportements sociaux, des dysfonctionnements neurologiques et mentaux. Plus que jamais, elles sont le socle de la psychologie, de la neurologie et de la Psychiatrie. 
 Professeur François Bégon Secrétaire scientifique du programme  |